le train, la gare


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Les LGP.


Le train, la gare
septembre 2007


Bon d'accord.

170 cm. Peut être 174. Pas trop grand, je veux dire pas plus grand que moi. Baraqué. Que j'aime ça ! Je le croyais rond, il a le ventre plat. Comment décrire, définir un corps gros mais pas gras, musclé mais pas bodybuildé ? Quand bien même j'admettrais qu'il est gras, il est canon. Gros bras. Pectoraux visibles sous le t-shirt.

Ici, c'est rugbyman ou pompier. Un visage ordinaire et charmant. Au total, un gars qui appelle les mains, la bouche, le contact. En douceur et en sueur. La voix tendre et le sourire.

Un ouvrier, menuisier, à travers la vitre de la gare fermée pour travaux.

Le visage rond, la mâchoire inférieure un peu avancée. Des lèvres fines qui s'étirent tout en largeur quand il sourit. De petits yeux foncés, le nez pas trop long et épais. Un gars de la campagne. Rien de péjoratif, il est de ces hommes dont la beauté sensuelle me met à genoux. Il y a des garçons si beaux que je pourrais me contenter de les regarder vivre, et sourire et parler (comme dans la chanson). J'en ai connu et je n'aurai rien de mieux avec celui là.

Je ne suis pas brave, ni audacieux. Il m'a vu manger ma banane de 5 heures, mes yeux dans les siens ou cherchant son regard, le suivant dans ses allées et venues. Il a dû comprendre. Mais je n'ai rien dit, ni osé faire un signe de tête (bonjour).

Mes goûts sont assez larges; grand ou petit, mince ou gros. Ce qui m'importe c'est un corps bien proportionné et un visage agréable. Et puis il arrive qu'on croise une silhouette qui touche à la perfection. Stéphane, Luc, Alexandre, Alexis (plus tard, décembre 2008), et cet inconnu, la rencontre en moins. La constante malgré tout, c'est la chair.

Ce que je veux dire, c'est que si tu te reconnais dans cette description et qu'il s'avère que tu as raison, c'est-à-dire que tu me plais vraiment, alors je peux me mettre à tes pieds et y rester. Pas besoin d'être menuisier, ni tatoué au bras droit, ni d'avoir une boucle à l'oreille droite (est-ce que ça veut toujours dire quelque chose ?), juste une agréable combinaison de ces critères qui m'ont travaillés, assaisonnés de tendresse, d'intelligence et de mystère. Un univers entier entier à découvrir et à partager.

Je lisais Maurice, cette semaine-là, dans le train. Dans le roman, il a crié « Viens » et quelqu'un est venu. Moi j'ai pas dépassé la peur qu'inspire Scudder.